Extraits de : Une réflexion sur le travail de Françoise Coutant par Marc Albert Levin, écrivain, traducteur et critique d'art.

Une légèreté singulière.

"En 2006, au sortir de l'exposition de Françoise Coutant à l'espace Julio Gonzales de la Mairie d'Arcueil, j'étais empli d'un étrange sentiment de jubilation d'une sorte d'exaltation joyeuse. Dans un genre qui habituellement utilise des matériaux pesants comme le marbre, le grès ou le bronze, ses œuvres possèdent une légèreté singulière. Cela ne tient pas seulement aux matériaux fragiles qu'elle emploie (plumes, cotons, coquille d'oeuf ou racines). Il y a aussi là référence aux mots qui sous-tend l'agencement des formes.

Ce que fixent ces oeuvres c'est quelque chose d'aussi évanescent et impalpable qu'un rêve, ces objets sont d'une précision déroutante. Leur mystère tient à une triple appartenance : au réel, à l'irréel et au surréel. Et dans la chasse aux rêves qu'elle poursuit avec autant de patience, de persévérance et d'obstination que d'autres en consacrent à la chasse aux papillons, Françoise Coutant a souvent le coup de filet heureux. Elle parvient parfois à saisir en plein vol "la fuite dans les idées"....

" idéaliser le réel et réaliser son idéal : cela ne semble plus une utopie lorsqu'on regarde l'oeuvre de Françoise Coutant, qui a exposé dans divers lieux depuis plus de douze ans...."

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